Basé sur le village de Seyne les Alpes, niché sous les sommets au pied de la chaîne de la Blanche, je me trouve au coeur d’une région fascinante et extrêmement variée. Dès lors que l’on se chausse pour la randonnée, ce territoire se transforme en un immense terrain de jeu, aux recoins inépuisables. Je vous invite à découvrir cette région des Alpes du sud, où l’on passe des collines de Provence à la Haute Montagne en une enjambée !
Basé sur le village de Seyne-les-Alpes, niché sous les sommets au pied de la chaîne de la Blanche, je me trouve au coeur d’une région fascinante et extrêmement variée. Dès lors que l’on se chausse pour la randonnée, ce territoire se transforme en un immense terrain de jeu, aux recoins inépuisables. Je vous invite à découvrir cette région des Alpes du sud, où l’on passe des collines de Provence à la Haute Montagne en une enjambée !
La vallée de la Blanche et le massif des Monges
Situé entre Seyne-les-Alpes, Digne-les-Bains et Sisteron, le massif des Monges est certainement l’un des derniers grands territoires sauvages de France. Longtemps exploité par les habitants des vallées de la Blanche, du Bès et du Sasse, ces terres sont tombées à l’abandon lors de l’exode rural, pour le plus grand bonheur de la faune sauvage. Chevreuils, mouflons et chamois ont réinvesti en nombre ces montagnes d’altitudes moyennes, favorisant ainsi le retour du loup dans le massif. Toutefois, chaque été, les Monges se voient accueillir des milliers de moutons. Cette transhumance ancestrale, que Clément vous fait partager en compagnie du berger, fait le plus grand bonheur des randonneurs.
Le Lac de Serre-Ponçon
Apparu en 1961, le lac de Serre-Ponçon a définitivement bousculé les paysages de notre région, et en a permis le développement. Ici, les sommets avoisinants les 2500 mètres d’altitude se mirent dans les eaux bleues turquoises du lac. La lavande côtoie les édelweiss alors que les cigales chantent pour les chamois. Puis, le rythme des saisons nous conte l’histoire de la construction d’un des plus grand barrage en terre d’Europe, et rappelle à son souvenir les villages engloutis, sur lesquels semblent veiller inexorablement les Demoiselles Coiffées.
La vallée de l’Ubaye
Depuis le lac de Serre-Ponçon jusqu’aux crêtes enneigées de la frontière italienne, la vallée de l’Ubaye est restée très longtemps fermée et isolée, ce qui lui confère aujourd’hui un patrimoine naturel authentique. Avec un orientation « Est-Ouest » et comprise entre 700 mètres et 3412 mètres d’altitude, cette vallée présente une multitude de paysages et de biotopes particuliers, disséminés dans tous les étages de végétations. Chargée aussi d’une Histoire agro-pastorale et militaire, cette vallée de nature, de culture et d’aventure s’inscrit tout naturellement comme une destination incontournable.
Le parc naturel national du Mercantour
Le parc naturel du Mercantour est présent sur la vallée de l’Ubaye en deux zones bien distinctes : le secteur du Col de Larche et le vallon du Bachelard. Créé le 18 Août 1979, le Mercantour est une zone de protection garantissant la survie d’espèces animales et végétales. Associé en 1987 à son homologue italien le « Parco Naturale Alpi Marittime », il est devenu la plus grande réserve protégée d’Europe.
Clément Vieau participe régulièrement à des comptages d’espèces animales, comme le Gypaète Barbu, le Tétras-Lyre ou les familles d’ongulés. En échange, il est un des garants de l’image du parc. Lors de ses sorties, il s’est engagé à sensibiliser le public au respect des règles du parc, ainsi qu’aux méthodes de protection des espèces.
Le parc naturel national des Ecrins
Entre Gap, Grenoble et Briançon, le Parc Naturel des Ecrins est délimité pour sa partie sud par la Durance. C’est un territoire de haute montagne qui atteint 4 102 mètres d’altitude à son point culminant : la Barre des Ecrins. Au total, plus de 150 sommets dépassent 3 000 mètres pour des fonds de vallées autour de 1 000 mètres. Les nombreux glaciers toujours vivants de ce massif peuvent être approchés, depuis des vallées sauvages où se succèdent ouvertures et verrous glaciaires. Et cela, toujours dans un cadre exceptionnel, car la faune et la flore y règnent en maîtres, protégés par les chartres de sauvegarde du parc.